JUGER

Pourquoi nous jugeons les autres ? C’est souvent le cas lorsue nous ne savons pas grand chose de la personne que l’on juge. C’est difficile de ne pas juger. Pourtant « Qui suis-je moi pour juger? » selon la célèbre phrase du pape François. Accepter les différences, l’alterité, nous aide à ne pas tomber dans le jugement. Au contraire lorsque l’on est dans une logique de projection, on attribue à l’autre les défauts ou les qualités que l’on ose pas reconnaitre en soi. En fait lorsue l’on juge, on parle de soi même mais dans le déni. « C’est celui qui dit qui est » disent les enfants. Finalement on voit que juger est un aveu de faiblesse. « Réfléchir c’est difficile, c’est pourquoi la plupart des gens jugent » Carl Jung. Plus on s’accepte soi-même, moins on a besoin de juger. « La plus haute forme d’intelligeance humaine est la capacité d’observer sans juger » ou encore comme dit Anfré Malraux « Juger c’est de toute évidence ne pas comprendre puisque, si l’on comprenait, on ne pourrait pas juger ». Cette capacité de ne pas juger relève d’une sagesse peu répendu dans nos contrées. Ces sages irradient une aura, un charisme qui fait la différence. « Seuls certains êtres, privilégiés, savent ne jamais juger. Ils sont uen source de liberté, ils vous libèrent au sens plein du mot, et c’est pourquoi l’amour qu’on leur porte se colore d’une merveilleuse gratitude ». Nous dit Albert Camus. J’ai vécu cette expérience en Inde où je suis en bonne soixante-huitarde faire une retraite et où j’ai effectivement rencontré des sages qui ne jugeaient jamais et dont il émanait une force tranquille réèlle apaisante. Selon moi, notre civilisation occidentale axée sur le profit ce serait éloignée de cette sage spiritualité, au détriment de notre bien-être. Il me semble que nous pourrions essayer d’y remédier dans la mesure de nos moyens, le plus tôt serait le mieux.