VIOLENCE CHEZ LES JEUNES

Le jeune violent a souvent un langage peu développé et peu propice à exprimer ce qu’il ressent. Son vocabulaire émotionnel est limité. Or l’angoisse est prépondérante dans les situations de forte tension , ce qui favorise le passage à l’acte violent.

Il accumule des expériences déstabilisantes qui font mal. Les bonnes expériences gratifiantes, productrices de bien-être mental et physique , ne sont pas suffisamment importantes pour effacer les effets morbides des mauvaises expériences.  Il ne s’apprécie pas tel qu’il est (dévalorisé ou survalorisé ). Il est en conflit avec les adultes, les provoque, les menace. Mal être permanent. C’est un écorché vif , avec un sentiment de frustration et d’injustice. 

Les règles et les lois sont transgressées, oubliées.  Ce jeune n’a le sentiment d’exister que dans la violence, pour se faire connaître, se faire entendre. Il a manqué de cadre, de limites dans son éducation. L’émission télévisée « Super Nanny » était un bon exemple d’éducation avec de la loi pour que l’enfant trouve ses repères. Il s’agit de donner le choix à l’enfant : soit il respecte les règles qui lui sont données, soit il est puni. C’est lui qui décide de son choix. Les punitions , bien sûr, doivent être adaptées à l’âge de l’enfant et à son mode de vie.  Ainsi il est à la fois respecté, tout en recevant l’enseignement du respect des limites. Ces limites là vont le rassurer. Car il a besoin d’avoir un cadre pour être rassuré. S’il est rassuré , il n’est pas violent. On voit donc que souvent la violence est générée par un manque de cadre dans l’éducation. Comment y remédier ? On voit donc que le jeune violent a besoin d’être respecté, de lui fixer des règles qu’il a le choix de respecter ou non , et d’être puni s’il ne les respecte pas. Toute une éducation à refaire. L’intervention d’un éducateur spécialisé formé à cette démarche, peut s’avérer fructueuse. 

VIOLENCE CHEZ LES JEUNES

Autre article : BURN OUT et STRESS AU TRAVAIL – Hourik-Claudine ZAKARIAN (hcz-psy.com)